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Une histoire en caractères

Les premiers caractères mobiles utilisés en Corée et en Chine étaient fabriqués en terre cuite, céramique, parfois en bois, enfin en cuivre, l’impression étant toujours réalisée à la main avec un tampon, tel le baren japonais, ou frotton, sans utiliser de presse.

La typographie est bien plus qu’une simple technique d’impression de caractères sur une page. C’est un art qui a évolué au fil des siècles, reflétant les transformations sociales, culturelles et technologiques de notre histoire. Dans cet article, nous allons plonger dans l’histoire de la typographie, depuis ses humbles débuts jusqu’à son rôle actuel dans notre monde numérique.

Les origines de la typographie (15e siècle)

La typographie est à l’origine l’art d’assembler des caractères mobiles afin de créer des mots et des phrases et de les imprimer. Cette technique a été mise au point vers 1440 par Gutenberg, qui n’a pas inventé l’imprimerie à caractères mobiles mais un ensemble de techniques conjointes : les caractères mobiles en plomb et leur principe de fabrication, la presse typographique (inconnue des Orientaux), et l’encre grasse nécessaire à cet usage. Cette invention a permis la reproduction rapide et précise de textes, réduisant ainsi le coût de la production de livres. La Bible est le premier livre d’envergure à avoir été produit au moyen de ce procédé mécanique. Elle a en fait nécessité la collaboration de trois hommes : Gutenberg, l’inventeur et à ce titre, le plus renommé des trois associés ; Peter Schöffer, l’homme de l’art, un calligraphe devenu le fondateur d’une dynastie de typographes mayençais ; et Johann Fust, le financier de l’opération.
Le mot typographie se compose de « type » qui signifie empreinte, et de « graphie » qui signifie écriture.
Les premières fontes étaient basées sur l’écriture manuscrite, avec des caractères en métal coulé individuellement. Les premiers typographes ont adopté sans la remettre en cause les trois grandes familles d’écritures calligraphiques qui coexistaient à la fin du Moyen Âge. Le choix de l’une ou de l’autre faisait entrer le texte manuscrit dans un genre et en catégorisait l’usage. La calligraphie “gothique” était alors la lettre par excellence des manuscrits liturgiques ; la large “bâtarde”, favorite des ducs de Bourgogne, servait à la copie de textes littéraires de langue française, tandis qu’en Italie, les premiers humanistes avaient inventé une graphie nouvelle, la “romaine”, ronde et bien détachée, supposée favoriser la clarté de l’écrit autant que celle de la pensée. Cette technique novotrice d’impression sera diffusée, en Europe, en Italie puis en Allemagne.

Le 20e siècle : de l’imprimerie à l’ère numérique

Le 20e siècle a été témoin de l’évolution de la typographie vers l’ère numérique. L’invention de l’ordinateur a permis la création de polices vectorielles (les caractères étaient définis par des chemins mathématiques plutôt que des images bitmap), rendant la typographie plus flexible et adaptable. Cela a permis aux polices d’être redimensionnées sans perte de qualité, ce qui était essentiel pour l’affichage sur différents écrans et imprimantes. Cette révolution est devenue accessible à tous grâce à l’essor de l’informatique personnelle et les designers ont pu manipuler les polices numériques de manière plus créative. Avec la popularisation d’Internet, la typographie numérique a dû s’adapter aux exigences de l’affichage en ligne. Des formats de police spécifiques au web (comme WOFF et EOT) ont été développés pour garantir une lisibilité et une vitesse de chargement optimales.

La typographie aujourd’hui : un équilibre entre tradition et innovation

Aujourd’hui, la typographie reste essentielle dans notre communication quotidienne. Les concepteurs de polices continuent à créer de nouvelles fontes, tandis que les professionnels du design s’appuient sur des principes typographiques éprouvés pour créer des documents visuellement attractifs. La typographie numérique est devenue omniprésente sur les écrans de nos appareils.

Les tendances actuelles en typographie

Les tendances actuelles en typographie montrent une préférence pour la simplicité et la lisibilité. Les polices sans empattement comme Helvetica et Arial dominent le design moderne. Cependant, les concepteurs explorent également des polices rétro et des expérimentations audacieuses pour se démarquer dans un monde numérique de plus en plus saturé d’informations.

L’art éternel de la typographie

La typographie, depuis ses débuts modestes avec Gutenberg, a parcouru un long chemin. Elle a évolué avec la société, la technologie et la culture, devenant un élément essentiel de la communication visuelle. La typographie continue d’évoluer, et nous pouvons être sûrs qu’elle continuera à façonner notre avenir visuel de manière inattendue et inspirante.
À l’heure du numérique, la typographie reste un art éternel qui façonne la façon dont nous percevons et comprenons le monde qui nous entoure.
Article écrit avec l’aide de chat GPT, WIKIPEDIA et GALLICA
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